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L’ancien chef de l’Etat est un sportif convaincu et passionné par la petite reine depuis toujours. Intarissable sur le cyclisme et le Tour de France, Nicolas Sarkozy a accordé une interview au Parisien dans laquelle il s’épanche sur le sujet… et, de manière allusive, sur la politique.
Enfant, il ne ratait jamais le Tour de France
Le président des Républicains revient ainsi sur ses premiers souvenirs du Tour de France, en Charente-Maritime, lorsqu’il avait 13 ans en 1968 : "Chaque jour, je descendais au café Le Plaisance, je commandais une orange pressée et je regardais, sur l’écran accroché au mur, l’arrivée de l’étape. (…) J’étais émerveillé, les cyclistes étaient mes héros. Mais ce qui m’intéressait le plus, c’était de voir les vélos, très beaux, avec leurs selles en cuir, et les mécaniciens."
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Nicolas Sarkozy enfant chassait même les autographes qu’il recueillait dans un petit carnet… perdu depuis. "Mais cela m’a servi : dans ma vie, je n’ai jamais refusé une photo ou un autographe, en souvenir de l’enfant que j’étais en 1968."
"On doit aimer ce qu’aime le peuple français"
Mais très vite, le président des Républicains se livre à des confessions sportives qui en disent davantage sur son ambition politique. Ainsi, dans les années 1960-1970, durant la guerre Poulidor-Anquetil, Nicolas Sarkozy préférait Anquetil, car "c’est la France qui gagne". Puis, quand on lui demande son avis sur la présence de François Hollande au Tour de France, il déclare : "Que ce soit sincère ou pas, je me réjouis qu’ils viennent, parce que le Tour, c’est un monument national. Il appartient au peuple français et quand on le représente, on doit aimer ce qu’aime le peuple français."
Le président des Républicains parle aussi de ses habitudes de "grimpeur" : "Je m’ennuie sur le plat, il faut que ça grimpe (…) Quand je suis en vacances dans le Haut-Var, tous les matins, je fais 60 kilomètres et je franchis deux ou trois cols (…) Mon fils Jean vient parfois avec moi. C’est le seul de mes enfants qui m’accompagne ; les autres trouvent qu’il est trop dur de me suivre !"
"En politique comme en vélo, le chemin est semé de difficultés"
Si Nicolas Sarkozy connaît ses limites, il est aussi d’un tempérament guerrier : "Il y a même des gens qui me doublent en montagne. Je regarde toujours leurs jambes : quand je vois des jambes que je respecte, bien affûtées, je reste tranquille. Sinon, je vais les rattraper et même les dépasser !"
Enfin, l’ancien chef de l’Etat parle ouvertement des liens qui existent selon lui entre le monde du cyclisme et celui de la politique : "Ne jamais renoncer. Jamais. En politique comme en vélo, le chemin est semé de difficultés, il faut arriver à maturité. Ce n’est pas qu’une affaire de talent, c’est une affaire de persévérance, de résistance. J’aime les valeurs véhiculées par les cyclistes : le travail, le courage, la proximité, l’effort, aller au bout de la souffrance."
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