Sur les 51 hommes poursuivis pour viols aggravés sur Gisèle Pelicot, un quart affirment avoir eux-mêmes subi des viols dans leur enfance.
La DGSI soupçonnait depuis fin juillet le développement d'un réseau terroriste sur Telegram. Aidée du RAID et du parquet antiterroriste, elle a retrouvé l'administratrice qui le dirigeait... une lycéenne de 16 ans habitant Melun, en Seine-et-Marne. La jeune fille a été arrêtée jeudi dernier et mise en examen lundi soir.
Elle est accusée d'avoir participé à une "association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste" et d'avoir appelé à commettre des "actes de terrorisme par un moyen de communication en ligne". Selon Le Parisien, qui cite une source proche du dossier, elle partageait la propagande de l'organisation État Islamique et a affirmé, le 3 Août, vouloir "passer à l'action".
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Ce genre de cas est "presque quotidien"
Une autre source en lien avec l'affaire a expliqué au quotidien que la lycéenne "ne condamne jamais les récents attentats". Elle aurait même estimé ses agissements "légitimes dès lors qu'il était interdit de se rendre en Syrie". Quant à son désir de "passer à l'action", la jeune fille aurait admis avoir voulu fanfaronner.
Lors de la perquisition de son domicile, les policiers ont trouvé un ordinateur dans lequel se trouvaient une profusion de textes et de vidéos pro-jihadistes. Un haut-fonctionnaire interrogé par le journal affirme que ce genre de cas est "presque quotidien". Seule différence cette fois-ci : outre son jeune âge, la lycéenne n'avait pas de casier et menait jusqu'ici une existence "sans histoire".
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