De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
En petit comité. C’est en effet la formule qu’a choisi François Hollande pour discuter du dossier syrien ce mercredi matin. Depuis 8 heures, le chef de l’Etat s’entretient ainsi avec un conseil restreint de défense, avant la tenue du Conseil des ministres. Cette décision a été annoncée mardi soir par l’Elysée, suite au report de la réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU sur le confit en Syrie. Ce rendez-vous décalé a, quant à lui, fait suite aux critiques de la Russie à propos du projet français de résolution à l’ONU "conférant aux autorités syriennes la responsabilité" d’une utilisation des armes chimiques en août dernier à Damas.
La France veut "préserver les grands objectifs" de son projet de résolutionDésireux de trouver un terrain d’entente avec la Russie, la France a ainsi annoncé mardi soir qu’elle était prête à revoir son projet de résolution. "Nous sommes prêts à amender notre projet dès que lors que son préservés ses grands principes et objectifs", a en effet indiqué Philippe Lalliot, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères. Plus tôt dans la journée, Laurent Fabius, le chef de la diplomatie française avait évoqué les grandes lignes de ce projet de résolution contraignant. Celui-ci prévoyait notamment de condamner le massacre à l’arme chimique du 21 août – Paris estime que celle-ci a été commise par le régime de Bachar Al-Assad -, de placer Damas sous contrôle international et de démanteler tout l’arsenal chimique syrien. Le projet prévoyait par ailleurs "des conséquences extrêmement sérieuses" en cas de violations par Damas sur ce dernier point.
De son côté, Barack Obama, le président américain a déclaré mardi dans un discours prononcé depuis la Maison Blanche que la proposition russe de contrôler les armes chimiques syriennes était "encourageante". Selon lui, "cette initiative peut permettre de mettre un terme à la menace des armes chimiques sans recourir à la force, en particulier parce que la Russie est l'un des plus puissants alliées d'Assad".