De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Les chiffres font froid dans le dos : d'après les Nations unies, plus de 100 000 personnes ont été tuées en Syrie depuis le début de la révolte contre le régime du président Bachar el-Assad en mars 2011. Un véritable massacre. Et ce qui fait grand bruit en ce moment, c’est l’hypothétique usage d’armes chimiques. Alors que le président russe, Vladimir Poutine, a affirmé au Premier ministre britannique, David Cameron, qu'il n'y avait "pas de preuves ni de l'utilisation d'armes chimiques ni de qui en serait responsable", le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, a affirmé depuis Washington que "des armes chimiques ont été utilisées". Les Etats-Unis ont également accusé Damas d'avoir à nouveau bombardé le site d'une attaque présumée aux armes chimiques, après son examen par des inspecteurs de l'ONU lundi, pour tenter de dissimuler des preuves. Bachar el-Assad : "Démissionner, c’est fuir" Face aux révoltes arables, c’est en février 2011 que des appels à la manifestation se multiplient en Syrie. Mais c’est quelque semaines plus tard, le 15 mars, date du début des manifestations massives, que les forces de l’ordre vont faire leur première victime. C’est le début d’une répression féroce où l’armée tire à balles réelles. Depuis près de deux ans et demi, les forces du régime de Bachar el-Assad et celles de l’opposition armée s’affrontent dans une guerre sanglante. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la destruction de la Syrie se déroule sous l'oeil impassible du reste du monde. Une indifférence certainement due à un profond sentiment d’impuissance puisque le régime d'Assad campe sur ses positions et ne semble pas vouloir bouger le moindre orteil. Preuve en est, le président n’a certainement pas l’attitude d’un homme qui s’apprête à quitter le pouvoir. "Démissionner, c’est fuir", déclarait-il il y quelques mois.
"Les Etats-Unis essuieront un échec"Alors à quand une intervention militaire de la communauté internationale en Syrie ? Les Etats-Unis ont semblé évoquer une possible intervention contre le régime syrien en réaction à une attaque chimique « indéniable » contre des civils près de Damas. En réaction, Bachar el-Assad a déclaré que si les Etats-Unis décidaient de mener une opération militaire en Syrie, ils "essuieront un échec comme lors de toutes les guerres précédentes qu’ils ont lancées à commencer par le Vietnam". Il est de plus en plus probable que, dans les prochains jours, des frappes de missiles américains contre le régime syrien seront ordonnées par Barack Obama, avec le soutien notamment de la France. Invité sur Europe 1, le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, semble apporter son soutien aux Etats-Unis. "Il faut proportionner les réactions, mesurer, agir à la fois avec détermination et avec sang-froid, et c’est ça qui va être arbitré au cours des jours qui viennent. La seule option que je n’envisage pas, c’est de ne rien faire", a-t-il déclaré. Le problème est que le Conseil de sécurité est toujours paralysé par le véto de la Russie et de la Chine, soutiens de Damas. La question d’une intervention militaire de la communauté internationale en Syrie prendre de plus en plus donc la forme d'une intervention hors cadre des Nations unies.