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En tout, les 23 journées de grève à la SNCF ont entraîné une perte d’au moins 250 millions d'euros pour l’entreprise de transport, a annoncé mercredi son président Guillaume Pepy, lors d’une rencontre avec l’Association des journalistes économiques et financiers (AJEF), indique BFMtv.
Sur ces 250 millions d’euros, le PDG estime à 190 millions d’euros la perte directe de chiffre d’affaires. Cette estimation des pertes concerne la période s’étalant de mars à juin, et comprend les journées de grève de 24 heures qui avaient eu lieu pendant les mois de mars, avril, mai et la grève reconductible.
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Un décret pour plafonner la dette
Toutefois, l’estimation de 250 millions d’euros de perte devrait s’allonger dans les jours qui suivent puisque ce premier bilan ne prend pas en compte les demandes de remboursement des clients.
Par ailleurs, Guillaume Pepy a fait savoir que le gouvernement allait promulguer un décret plafonnant l’endettement de la SNCF dans le domaine des infrastructures. Pour rappel, la dette de SNCF Réseau, qui gère les voies ferrées en France, s’élève à environ 40 milliards d’euros. "À partir de ce niveau de dette, tout investissement est questionnable", a déclaré Guillaume Pepy. D'où la promulgation d'un décret règle d'or dans les prochaines semaines, qui fixera une limite absolue à cette dette de développement."