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Le journal suisse Le Matin dimanche a récemment révélé que la mention "Suisse et résident suisse" est utilisée sur de nombreuses offres de travail dans le but de ne pas engager de Français vivant dans les régions transfrontalières. Si cette mention spéciale est utilisée par les chefs d’entreprises helvétiques, c’est qu’ils affirment que les salariés français sont "paresseux" et "arrogants".
Une attitude revancharde et revendicatrice
Le journal suisse cite d’ailleurs une PME pour étayer ses propos, et le bilan est là. "Les Français embauchés étaient souvent malades le lundi et le vendredi", a expliqué une responsable du recrutement. Elle déplore également le fait qu’il y ait "toujours un problème. Alors que les Espagnols et les Portugais, ça n'a vraiment rien à voir". Nous aurions ainsi mauvaise presse chez nos voisins suisses. Ces derniers évoquent en effet d’une attitude revancharde et revendicatrice, selon cette même responsable.
Bien que cette pratique soit contraire aux accords de Schengen –dont fait partie la Suisse-, elle demeure très courante notamment dans le secteur des banques mais pour une raison différente : "Les patrons craignent d'engager des Falciani ou des Condamin-Gerbier en puissance" (tous deux auteurs de révélations dans le cadre d’affaires financières dont celle de Jérôme Cahuzac).
L’image des travailleurs français au plus mal
En février dernier, le patron du groupe américain Titan déplorait la paresse des ouvriers français. "Les salariés français touchent des salaires élevés mais ne travaillent que trois heures. Ils ont une heure pour leurs pauses et leur déjeuner, discutent pendant trois heures et travaillent trois heures. Je l'ai dit en face aux syndicalistes français. Ils m'ont répondu que c'était comme ça en France", avait-il ainsi dénoncé, provoquant un bras de fer avec le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg…