La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Si l’on ne peut pas aller à l’encontre de la nature, on peut en revanche se préparer à mieux affronter ses "caprices". Aussi, quatre jours après que le séisme le plus meurtrier depuis 80 ans a frappé le Népal, la question se pose de savoir si, oui ou non, la population aurait pu être avertie en amont du tremblement de terre.
"Physiquement et géologiquement, ce qui s'est passé est exactement ce que nous avions imaginé", a confié au Point le sismologue de l’université de Cambridge, James Jackson. En effet, lui et une cinquantaine d’experts s’étaient réunis la semaine dernière à Katmandou pour justement préparer les autorités à l’arrivée d’un tremblement de terre. Mais si les scientifiques savaient que la terre allait prochainement trembler dans ce pays, ils ignoraient en revanche quand les secousses allaient se faire ressentir. Ils s’attendaient "à une nouvelle secousse comparable à celle de 1934 (…) mais personne ne pensait que le drame allait arriver si vite", précise l’hebdomadaire.
"Ils ne savaient pas par où commencer pour minimiser les dégâts"
A lire aussi –Les séismes les plus importants depuis 2004
Aussi, non seulement les experts ne savaient pas quand le séisme allait frapper mais également qu’il serait si meurtrier. "Ce sont les immeubles qui tuent, pas les tremblements de terre", a expliqué James Jacskson à l’Associated Press, avant de souligner que "les conséquences sont très souvent liées à la main de l’homme". Actuellement le bilan provisoire fait était de 4 310 morts et 7 953 blessés. Mais celui-ci devrait malheureusement s’alourdir dans les heures à venir, ainsi qu’il n’a cessé de le faire depuis samedi. Quant à la manière de prévenir les Népalais pour renter de limiter les pertes humaines et les dégâts matériels, Hari Ghi, un chef d’entreprise à la tête d’une société spécialisées sur les risques sismiques a reconnu auprès du Point qu’ils "savaient qu’ils avaient un problème, mais ils ne savaient pas par où commencer pour minimiser les dégâts".
A lire aussi –Népal : les monuments historiques avant et après le séisme
Et c’est ainsi que samedi, des milliers de Népalais, touristes et expatriés ont été pris de court par le séisme de magnitude 7,8 qui a frappé le pays. Les bâtiments et les monuments se sont effondrés sur les gens et des avalanches se sont déclenchées, provoquant la mort de milliers de personnes.
Vidéo sur le même thème : Séisme au Népal : le témoignage d'une indienne en colère