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L'éat d'urgence a été prolongé jusqu'au 15 juillet. Cette mesure a été votée la nuit dernière à l'Assemblée nationale par 288 députés contre 32 et 5 abstentionnistes. Il s'agit ainsi de la cinquième prolongation de ce régime d'exception. Une dernière étape reste cependant à franchir avant que cette mesure soit véritablement adoptée : elle doit encore être votée conforme juei au Sénat et ce, afin d'éviter une interruption automatique de l'état d'urgence le 22 décembre.
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"Un risque terroriste d'un niveau extrêmement élevé"
En effet, il est prévu qu'en cas du démission du Premier ministre, la loi portant sur la prolongation de l'état d'urgence soir caduque à l'issue d'un délai de quinze jours. Manuel Valls ayant annoncé sa démission le 5 décembre, l'état d'urgence devrait donc prendre fin le 21 décembre. Or, et ainsi que l'a souligné Bruno Le Roux, le ministre de l'Intérieur, il "pèse aujourd'hui sur la France un risque terroriste d'un niveau extrêmement élevé". En tout depuis l'attentat de Nice, "nous avons déjoué pas moins de 13 attentats", a-t-il souligné. Aussi, une très grande partie de la majorité et de l'opposition a voté pour. Seuls les députés Front de gauche, les écologistes constestataires et une poignée de députés LR ont voté contre.
La France connaîtra ainsi sa plus longue période d'état d'urgence ininterrompue – 20 mois – depuis la création de ce régime d'exception pendant la guerre d'Algérie.
En vidéo - Prolonger l'état d'urgence, mais pourquoi ?