Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
C’est un rapport inquiétant qui n’a pas été rendu public mais que le JDD a pu se procurer. Laissé dans les tiroirs pendant un an, celui-ci pointe "le manque de volonté politique" concernant la sécurité routière.
Commandé en 2014 par Manuel Valls, le rapport de l’IGA (Inspection générale de l’administration) explique que "la gouvernance de cette politique s'est affaiblie ces dernières années : éclatement des responsabilités relevant du véhicule, des infrastructures et du comportement auparavant réunies dans une même direction (...), suivi insuffisant des politiques locales déconcentrées ou désolidarisées".
A lire aussi - Sécurité routière : voici toutes les mesures qui entreront en vigueur le 30 juin
Hausse des morts, blessés et accidents corporels en 2014
"Au regard des résultats de nos voisins, des progrès sont encore possibles", affirme encore le texte. Il faut dire que les chiffres ne sont pas bons : la mortalité routière a crû de 3,5 % en 2014 tout comme le nombre de blessés (+3,5%) et d’accidents corporels (+2,4%), selon le bilan définitif de l’Observatoire national interministériel de sécurité routière. Une série de hausse qui s’inscrit après une baisse de 11% en 2013, et, plus généralement, d’une baisse générale cette décennie.
Comme l’explique le Dr Claude Got, professeur spécialiste de l’analyse des accidents, interrogé par l’hebdomadaire : "Les courbes de mortalité sont très claires : quand il y a une vraie volonté politique et une méthode pour la mener à bien, quand une mesure décisive est prise, même au risque de l'impopularité, alors on sauve des vies."
Vidéo sur le même thème : Sécurité routière: un rapport accablant dénonce "un manque de volonté politique"