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INTERVIEW. Noëlle Châtelet, écrivaine et présidente de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), se confie le suicide de sa mère mais également sur son combat sur le droit à mourir.
Avec plus de 11 millions de logements vacants, l’Europe aurait largement de quoi abriter les 4,1 millions de SDF qui dorment dans les rues. Selon les données rassemblées par le quotidien britannique The Guardian, il y aurait plus de 11 millions de logements vides au sein de l’Union européenne, soit presque trois fois plus que le nombre de sans-abris.
Il s’agit pour la plupart de résidences secondaires, ou de propriétés acquises à titre d’investissements immobiliers, et qui n’ont, pour certaines, jamais été occupées, note le journal anglais. Des centaines de milliers de ces maisons, dont les travaux n’ont parfois jamais été achevés, ont même été détruites. L’Espagne par exemple compterait ainsi 3,4 millions de « logements fantômes », la France 2,4 millions, l’Italie entre 2 et 2,7 millions, l’Allemagne 1,8 millions, mais la Grèce, l’Irlande ou encore le Portugal ne seraient pas en reste.
Devant ces chiffres à plusieurs zéros, les militants pour le droit au logement crient au scandale et parlent de « gaspillage choquant ». « Les maisons sont faites pour que les gens vivent dedans. Si personne ne les occupe, c’est qu’il y a un sérieux problème sur le marché de l’immobilier » dénonce David Ireland, directeur de l’association Empty Homes, qui milite pour que les logements vacants soient réattribués aux sans-abris. Si c’est 11 millions de logements inoccupés ne sont pas toujours forcément la solution idéale pour régler le problème, « il y en a assez pour répondre aux besoins des sans-abris » estime-t-il.
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