De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Si Donald Trump n'a pas encore pris place à la Maison-Blanche, il sait déjà ce qu'il va faire une fois assis dans le bureau ovale. Lors d'une interview à la chaîne américaine CBS, dimanche, le nouveau président des Etats-Unis a détaillé ses premières mesures.
Il a tout d'abord fait savoir qu'il renoncerait à son salaire de président, soit quelque 400 000 euros de dollars annuels. Il faut dire que Donald Trump ne manque pas d'argent, sa fortune étant estimée à 3,7 milliards de dollars. Mais s'il renonce à son salaire, il devra tout de même percevoir le dollar symbolique exigé par la loi.
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Plus un mur, mais de "simples clôtures"
L'ancien candidat républicain à la Maison-Blanche a fait ensuite plusieurs annonces, adoucissant ses mesures les plus choc, telle la construction d'un mur entre les USA et le Mexique. Il n'est plus question seulement d'un mur en dur tout au long de la frontière, mais de "simples clôtures" à certaines zones. Il a également réitéré son intention d'expulser les clandestins mexicains. Mais non plus la totalité des "11 millions de clandestins" comme il l'avait dit pendant la campagne. Il s'agit désormais d'expulser 2 à 3 millions de clandestins mexicains qui ont un casier judiciaire.
Le nouveau président américain a confirmé qu'il nommerait à la Cour suprême des juges anti-avortement et favorables au port d'armes à feu. En revanche, il a assuré ne pas vouloir remettre en cause le mariage homosexuel. "C'est la loi [...] Cela me convient", a-t-il déclaré à ce sujet. Concernant l'"Obamacare", Donald Trump ne veut plus supprimer cette réforme de l'assurance maladie, mais peut-être l'amender ou la remplacer.
"N'ayez pas peur"
Par ailleurs, Donald Trump a appelé au calme alors que des milliers de manifestants continuent de protester contre son élection un peu partout aux Etats-Unis. "N'ayez pas peur, nous allons rétablir le pays", a-t-il déclaré. Interrogé sur les actes de violence et de harcèlement qui se multiplient contre les minorités, selon l'opposition démocrate, il a déclaré : "Je suis si triste d'entendre ça. Et je dis : 'Arrêtez' !"
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