Singer Elon Musk et donner à un enfant un prénom composé de lettres ou de chiffres ? Ce ne sera sans doute pas possible en France. Voici un liste de noms insolites qui ne passeront pas devant un officier d'état...
Il n’y a pas de petites économies. Lors d’un déplacement à Strasbourg mercredi, le PDG de Ryanair, Michael O’Leary a annoncé qu’il avait l’intention de réduire considérablement le nombre de toilettes à bord de ses avions. Dans un entretien accordé au Républicain Lorrain, le directeur de la compagnie à bas coût a en effet expliqué : "N'en garder qu'un sur quatre suffit largement, nos trajets étant en moyenne d'un peu plus d'une heure". Il a ensuite précisé les avantages d’une telle mesure : "Cela me permettrait de gagner six sièges".
La France et Bruxelles en prennent pour leur grade
Et alors qu’il s’exprimait dans le cadre du lancement des deux nouvelles lignes de sa compagnie depuis Strasbourg (Porto et Londres), Michael O’Leary a profité de son intervention pour critiquer la fiscalité française. Assurant qu’il aurait "adoré" s’y établir, le PDG de Ryanair a expliqué qu’il avait dû y renoncer à cause des taxes trop élevées. Il a par ailleurs justifié son retour à Strasbourg après dix ans d’absence par la baisse des taxes aéroportuaires. Celles-ci sont en effet les plus basses de la France métropolitaine.
Michael O’Leary a par ailleurs vivement dénoncé les "pensées communistes des technocrates" de la Commission européenne. Des propos qui font suite à ceux qu’il avait déjà tenu en mai dernier lorsqu’il avait interpellé Bruxelles : "Il est extraordinaire qu’à un moment où l’Union européenne fait la promotion de la croissance, les différents gouvernements de l’UE ignorent délibérément la réalité : l’imposition du transport aérien pourrait endommager la création du trafic, le tourisme et l’emploi, en particulier dans les régions les plus affaiblies".