Retraité tué et mutilé : une famille dans le viseur des enquêteurs ?IllustrationAFP
Huit personnes ont été interpellées après le meurtre d'un retraité, retrouvé les mains coupées. Les enquêteurs s'intéressent aux membres d'une même famille.

L’affaire a abasourdi toute une commune. Le corps de Jacques Samson, battu à mort, a été retrouvé à la fin du mois d’octobre à son domicile de Châlette-sur-Loing (Loiret). Un décès qui a fait beaucoup de bruit, car l’homme, âgé de 84 ans, avait également eu les mains coupées. Karine Fourcher, son infirmière, a été retrouvée à plusieurs mètres de cette maison, les mains attachées et présentant des blessures qui lui ont été fatales.

Les enquêteurs ont rapidement établi un lien entre les deux décès, sans pour autant donner plus de détails. L’affaire est restée mystérieuse, jusqu’à l’arrestation de huit personnes mercredi 4 décembre, après des opérations menées à Montargis, Pannes et Châlette-sur-Loing.

Des suspects qui "se connaissent"

Le procureur de la République d’Orléans a confirmé à La République du Centre que ces huit personnes ont été placées en garde à vue : "À ce stade, je peux vous confirmer l’arrestation de nombreux individus, dans le cadre d’une opération menée sur commission rogatoire des deux juges d’instruction chargés de l’enquête". Selon les informations du Parisien, plusieurs membres d'une même famille ont été interpellés, notamment une femme qui vit à plusieurs centaines de mètres de Jacques Samson. Un proche du dossier a confié au quotidien francilien que les suspects "se connaissent entre eux, mais viennent d’horizons différents".

Comme le rappelle La République du Centre, des experts ont prêté main forte aux enquêteurs, il y a quinze jours et, selon Le Parisien, ces multiples arrestations ont été rendues possibles par un travail d’analyse génétique et d’exploitations techniques.

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S’agit-il d’un crime crapuleux ? Rien ne manquait dans la maison de l’octogénaire. Ont-ils agi par vengeance ? Si le mobile du meurtre est toujours inconnu, les enquêteurs ont pu reconstituer l’enchaînement des faits. Les auteurs du meurtre se sont introduits chez le retraité dans la nuit du 20 au 21 octobre et l’ont roué de coups de poing au visage, jusqu’à son décès. C’est à ce moment-là qu’ils auraient croisé l’infirmière du retraité qui devait lui administrer une piqure à 6 heures du matin. Elle se serait donc trouvée au mauvais endroit, au mauvais moment.