Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
To be or not to be. C’est la question que David Cameron souhaite poser à ses concitoyens lors d’un referendum sur le maintien du Royaume-Uni dans l’Union Européenne (UE). Une décision annoncée par le Premier ministre britannique ce mercredi et qui suscite déjà nombre de critiques et d’interrogations de la part des partenaires européens. "On ne peut pas faire l’Europe à la carte", a ainsi estimé le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius au micro de France Info avant d’ajouter : "L’Europe, mettons que ce soit un club de football, on adhère à ce club de football, mais une fois qu’on est dedans, on ne peut pas dire on joue au rugby". Selon lui, une telle sortie "risque d’être dangereuse pour la Grande-Bretagne elle-même".
"Faire son menu à la carte n’est pas une option"
Et alors que le sujet a été évoqué en Conseil des ministres, la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem a rapporté que "l’Europe en laquelle nous croyons est un pacte de solidarité qui vaut pour tous les Etats membres, sinon elle n’est pas la solidarité". Partageant visiblement le même avis, le chef de la diplomatie allemande, Guido Westerwelle a déclaré : "L’Allemagne veut que le Royaume-Uni reste un membre actif et constructif de l’Union européenne (…) Faire son menu à la carte n’est pas une option". De son côté, le ministre suédois des Affaires étrangères, Carl BIldt a prévenu que la requête de Londres risquait fort d’entraîner toute une série de demande d’autres Etats et qu’un tel phénomène aurait pour conséquence directe de détruire le marché unique. "La fléxibilité, ça me semble bien, mais si vous ouvrez la voie à une Europe à 28 vitesses (les Etats membres seront 28 lorsque la Croatie aura adhéré à l’UE) à la fin il n’y a plus d’Europe du tout. Juste un fouillis", a-t-il précisé.
"Il est temps que les Britanniques aient leur mot à dire"
Sous la pression des eurosceptiques de son camp, le Premier ministre David Cameron a promis d'organiser d'ici la fin 2017 un référendum sur l'appartenance du Royaume-Uni à une Union européenne qu'il souhaite préalablement réformée et recentrée sur le marché commun. "Il est temps que les Britanniques aient leur mot à dire", a proféré le chef de file des conservateurs lors de son discours, en écho à ceux qui dénoncent le "déficit démocratique européen".