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Le message est mal passé. Le weekend dernier, et alors que le ramadan allait commencer, la mairie de Lorette (Loire) a diffusé sur ses panneaux d’affichage municipaux un message à l’attention de la communauté musulmane. "Le ramadan doit se vivre sans bruit" et "la République se vit à visage découvert", pouvait-on y lire. Un rappel qui n’est pas passé inaperçu dans cette commune de la vallée du Giers, au contraire.
En effet, plusieurs voix se sont rapidement élevée sur les réseaux sociaux pour dénoncer cette initiative de la municipalité perçue par certains comme une "stigmatisation". "La communauté musulmane se sent heurtée, a ainsi regretté le président du Conseil théologique musulman de la Loire, Omar Belbouab. Le moyen utilisé par le maire pour faire passer son message est disproportionné. Nous aurions préféré le voir et discuter avec les associations plutôt que d’afficher de tels propos".
"Pas de quoi faire une tempête dans un verre d’eau"
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Face à la polémique, Gérard Tardy, l’édile apparenté au mouvement Debout la France de Nicolas Dupont-Aignan a choisi d’adresser un seul et même message à l’ensemble des journalistes qui cherchaient à le contacter pour obtenir sa version de faits. "Messieurs les journalistes, j’ai bien eu vos appels. Les deux messages que j’ai mis en ligne sur nos journaux lumineux ne sont que de simples rappels de la loi à l’attention de la population. Il n’y a pas de quoi faire une tempête dans un verre d’eau dans la presse", leur a-t-il écrit, ainsi que le rapporte 20 Minutes.Selon les informations de Libération, en 2003 Gérard Tardy avait déjà soulevé une vague d’indignation en estimant que trop d’enfants d’origine étrangère profitaient du centre social de sa commune. Le maire avait alors évoqué les "enfants de souche musulmane".
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