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En Colombie, on ne rigole pas avec le football. Soner Ertek, instituteur de métier, l'a malheureusement appris cette semaine. Joueur amateur de l'équipe de Chasselay, il a blessé la vedette du football colombien Radamel Falcao lors du match de Coupe de France qui opposait son équipe à celle de l'AS Monaco.
"Soner Ertek mérite la mort"
La Coupe de France est l'occasion pour tous les clubs de football fançais, professionnels ou amateurs, de s'affronter. Mardi, au cours du 16ème de finale de la compétition, l'amateur a été l'auteur d'un tacle sur Falcao. Cet acte a valu à l'attaquant une déchirure des ligaments croisés du genou gauche. En clair, Radamel Falcao devrait être absent des terrains durant six mois. Le joueur qui a été acheté soixante millions d'euros l'été dernier par l'équipe de la principauté louperait donc la prochaine Coupe du Monde au Brésil qui débute le 12 juin.
Retransmise en direct à la télévision colombienne, la rencontre sportive a fait réagir. Le but inscrit par Radamel Falcao quelques minutes avant sa sortie n'en est pas la cause au contraire de sa blessure. Sur les réseaux sociaux les supporters et fans du buteur se sont acharnés sur Soner Ertek. Le soir de la rencontre, le nom du joueur amateur était le mot-clef le plus utilisé sur Twitter en Colombie. "16 ans sans jouer la Coupe du monde et un misérable nous enlève notre meilleur joueur. (Soner Ertek) mérite la mort", a notamment posté Andres Sinonimo sur le réseau social. Même le président colombien a évoqué la blessure de joueur monégasque en lui souhaitant un prompt rétablissement. De son côté, Sony Ertek s'est excusé "mille fois" après la confrontation au micro de France Télévision.
Un but contre son camps signe son arrêt de mort
Le 2 juillet 1994, Andrés Escobar, un joueur de la sélection colombienne, a été assassiné devant un bar de Medellin (Colombie). Son meurtrier avait alors vidé son chargeur de pistolet en sa direction, en criant "Gol" à la manière d'un commentateur sportif. Quelques jours avant, Andrés Escobar avait marqué un but contre son camps lors de la Coupe du Monde 1994 aux Etats-Unis. "Dans le football, au contraire des combats de bêtes sauvages, la mort n'existe pas. Personne ne meurt, personne ne se fait tuer. Il n'y a que du plaisir", avait déclaré le footballeur après la rencontre.