Pendant la période des fêtes de fin d’année, une nouvelle méthode de fraude particulièrement sournoise émerge : des faux conseillers bancaires qui utilisent WhatsApp pour tromper les Français.
Parmi les nombreuses passe d'armes entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen jeudi soir lors du débat de l'entre-deux-tours, il y a eu le sujet de l'islam radical.
Sur le plateau, la candidate soutenue par le Front national a mis en cause son rival au sujet de ses liens supposés avec l'Union des organisations islamiques de France (UOIF). À noter qu'à la suite d'un congrès en février 2017 au Bourget , l'UOIF s'est renommé en "Musulmans de France". "Il faut éradiquer l’idéologie du fondamentalisme islamiste et vous ne le ferez pas parce que vous êtes soumis à eux", a lancé la candidate du Front national. Pourquoi ? Parce que l'organisation musulmane controversée - dont le FN réclame la dissolution - a appelé à voter Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle.
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Une organisation accusée d'instrumentaliser politiquement l'islam
Cette fédération musulmane, créée en 1983, regroupe plus de 250 associations musulmanes réparties sur le territoire. Elle prône "une lecture authentique et ouverte de l’islam". Mais l'organisation est accusée de faire de l'islam politique et d'être la vitrine, en France, des Frères musulmans. "Porteuse d'un message conservateur et rigoriste, la confrérie internationale des Frères musulmans est soupçonnée de vouloir combattre en sous-main pour imposer en France un islam politique et contraire aux valeurs laïques de la France", écrit LCI.
Mais le candidat soutenu par "En Marche !" a pris ses distances avec cette fédération musulmane lors du débat de l'entre-deux-tours jeudi. "Si l’UOIF prononce, invite, mène des activités contraires aux lois de la République je la ferai interdire. Je ne connais pas les dirigeants de l’UOIF, je ne les ai jamais rencontrés", a-t-il déclaré en réponse aux attaques de son adversaire.
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