De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Déconfinement ou reconfinement ? La situation sanitaire varie considérablement d'un pays à un autre. À titre d'exemple, l'Espagne est entrée ce lundi 8 juin 2020, dans sa troisième phase de déconfinement pour une grande partie du pays, rapporte Sud Info.
Concrètement, cela signifie que nos voisins hispaniques ont récupéré la liberté d'entretenir des activités jusqu'à présent interdites en raison de la pandémie de coronavirus Covid-19... Sous réserve, évidemment, de respecter les consignes du gouvernement. Les discothèques et les bars de nuit resteront cependant fermés pour le moment.
Les villes de Madrid et Barcelone, elles, demeureront dans la deuxième phase de leur déconfinement. Cela signifie que les commerces pourront rouvrir quelle que soit leur taille, mais à 40% de leur capacité d'accueil uniquement.
Les plages barcelonaise pourront de nouveau accueillir des baigneurs, alors que seules les promenades et la natation sportive étaient autorisées jusque là.
Les bars, cafés, et restaurants pourront de nouveau recevoir des clients en salle et non plus seulement en terrasse. Ils devront néanmoins limiter l'affluence.
Par ailleurs, les cérémonies de mariages seront de nouveau autorisées, à l'instar des déplacements en maison de retraite afin de visiter un proche. En outre, les modalités de réunions ont été revues à la hausse : il est dorénavant possible de se retrouver à 15 plutôt qu'à 10.
Les grands mariages autorisés
À l'échelle nationale, le pays revient donc presque à une vie normale. Pour les réunions privées, les espagnols ont droit de rassembler jusqu'à 20 personnes et les grands mariages sont permis.
Compte tenu des mesures de confinement très strictes et de l'impact dramatique de la maladie sur le pays, cette évolution est particulièrement parlante. N'oublions pas que le coronavirus Covid-19 a emporté plus de 27 000 personnes en Espagne.
Le pays devrait cependant rouvrir ses frontières aux touristes étrangers le 1er juillet 2020. Il n'est évidemment pas le seul à reprendre des couleurs.
Les sites touristiques de nouveau opérationnels
L'Italie aussi poursuit son déconfinement. Depuis le 1er juin 2020, le pays a acté la réouverture de plusieurs sites touristiques majeurs, indique Sud Ouest. Les voyageurs peuvent ainsi avoir accès aux différents monuments emblématiques de la Rome antique, mais seulement s'ils respectent certaines conditions sanitaires.
Ils doivent tous accepter de porter un masque et laisser les vigiles prendre leur température. A la suite de quoi, ils sont contraints de suivre un parcours sécurisé. Naturellement, les réservations sont obligatoires et les horaires de visite ont été adaptés pour éviter tout risque de rassemblement.
Au Royaume-Uni, les établissements scolaires ouvrent de nouveau leurs portes pour les enfants âgés de 4 à 6 ans et de 10 à 11 ans.
Ils étaient fermés depuis la mi-mars, et leur ré-ouverture soudaine n'est pas perçue d'un très bon œil par tous les acteurs du secteurs. Les syndicats d'enseignants et de collectivités locales jugent la décision "trop hâtive".
Retour à la vie normale en Allemagne ?
Outre-Rhin, l'État organise un déconfinement plutôt rapide qui a débuté dès le 20 avril 2020 selon certaines régions, souligne France Info. A partir du 1er juin 2020, presque tous les établissements ont commencé à ouvrir de nouveau, comme ce fut par exemple le cas pour les piscines.
Du côté de la République Tchèque, les bars ont également pu accueillir de nouveau des clients dans des conditions presque normales. Il faut dire que le pays est l'un des moins touchés par le coronavirus Covid-19.
Enfin, en Belgique, le déconfinement poursuit son cours. A compter de ce lundi 8 juin, les citoyens sont autorisés à nager dans les "domaines récréatifs" comme les lacs et les étangs, précise Sud Info. Des conditions sanitaires sont bien évidemment imposées : la baignade n'est autorisée qu'en présence de sauveteurs. Les "piscines intérieures et extérieures demeurent fermées jusqu'au 30 juin 2020", rappelle toutefois le site du Centre de crise.