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Femme de l’ombre, Anne Pingeot est toujours restée discrète sur ses amours cachées avec François Mitterrand… jusqu’à ce mois-ci. L’épouse cachée de l’ancien président, avec qui il a eu une fille, Mazarine, a publié en 2016 un journal intime et un livre d’environ 1 200 lettres qu’elle et son célèbre amant se sont échangées pendant plus de 30 ans.
Une passionnée d’art
Toute sa vie, Anne Pingeot a pourtant jalousement protégé son jardin secret. Aujourd’hui âgée de 77 ans, l’amour caché de François Mitterrand n’a jamais voulu s’engager en politique comme ce dernier, préférant sa vie dans le monde de l’art. Car ce que les Français ignorent peut-être, c’est qu’Anne Pingeot est conservateur honoraire au musée d’Orsay – elle a participé à sa création – et une grande spécialiste de la sculpture du XIXe siècle. Pour la petite anecdote, le jour de l’inauguration du musée, en 1986, l’historienne de l’art a servi de guide à… François Mitterrand (voir photo).
Elle se rend quelque fois au musée d’Orsay pour travailler
En 2008, Anne Pingeot a pris sa retraite, nous apprend Le Parisien, tout en continuant à assurer des cours à l’Ecole du Louvre. Début 2016, cette passionnée de l’art gaulois donnait encore une conférence en Bourgogne. De temps en temps, elle se rend au musée d’Orsay pour poursuivre ses recherches au centre de documentation. Ceux qui la croisent là-bas, parlent d’une femme "très agréable, gentille", et qui avait toutes les capacités pour diriger le musée parisien.
La publication des lettres intimes ? "C’était le moment"
Pourquoi publier aujourd’hui un recueil des lettres que lui a envoyées son amant présidentiel, décédé il y a maintenant 20 ans ? "C’était le moment, a expliqué au Figaro l’ancien journaliste de la BBC Philip Short, le seul à qui elle s’est confiée sur sa relation secrète. Pendant des années, Anne a mal supporté toutes les versions non autorisées de sa vie qui circulaient. Elle a sans doute voulu dire sa part de vérité."
Pourtant, au micro de France Culture en 2016, pour sa seule déclaration publique, la discrète Anne Pingeot a laissé entrevoir un premier regret. "Fallait-il le publier (le livre) ? Je ne sais pas, je ne sais pas. Il (Mitterrand) savait que je conservais tout, par métier et par nature. Mais, est-ce qu’il voulait que ce soir publié… Vous voyez, toujours, je me pose la question".
Après avoir longtemps hésité, elle a avoué qu’elle tenait à ce que ces lettres soient publiées de son vivant. "J’ai 73 ans, je mets en ordre. C’est la crainte que ça ne soit pas fait correctement. Donc, ça, c’était aussi un motif de publication. "Pour expliquer pourquoi elle est restée dans l’ombre toutes ces années, Anne Pingeot, descendante d’un des maréchaux de France de la Première Guerre mondiale, a rappellé le poids des traditions dans les familles de la grande bourgeoisie française.