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Les Français seraient-ils perçus comme des envahisseurs en Suisse ? C’est en tout cas ce que laisse clairement entendre le dernier numéro du journal suisse L’Hebdo, publié le 25 juin dernier. En effet, la couverture de l’hebdomadaire arbore un drapeau rouge-blanc-bleu, avec pour slogan : "Au secours ! Mon chef, mon voisin, mon beauf est Français. Guide de survie à l’usage des Suisses", comme le souligne Le Point.
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Les cadres dans le viseur
Toutefois, il semblerait que ce soit les cadres français, arrivés massivement en Suisse, qui posent le plus problème. "Ils sont claniques, accordent une importance démesurée à la hiérarchie, ignorent la notion de partenariat et passent des heures à débattre, juste pour le plaisir", peut-on lire dans ce dossier de huit pages. Une présence qui dérange, d’autant que ces Français occupent fréquemment "des postes à responsabilité" et leurs rémunérations seraient, de ce fait, 5% supérieures à celles des helvètes, selon Alain Jeannet, auteur de l’éditorial.
Le Français ne dit "ni bonjour ni merci"
Et cette hostilité à l’égard des Français semble être partagée par de nombreux employés suisses. "Le Français jette sans cesse des coups d’œil autour de lui pour voir qui va lui piquer sa place. Il s’y agrippe d’ailleurs avec tous les moyens du bord", écrit un témoin. Un autre encore se souvient : "Lorsqu’on lui tenait la porte, il ne disait ni bonjour, ni merci. Pour lui, c’était normal, il était notre chef".
Mais l’hebdomadaire ne s’arrête pas là. La Suisse se moque notamment de la situation économique de la France qui comptabilise des millions de chômeurs. Autre élément notable : l’émergence d’une "parole francophobe jusqu’ici inaudible" depuis le vote du 9 février 2014 "contre l’immigration de masse".
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