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Il encourt 10 ans de prison et 1.5 millions d’amende pour proxénétisme aggravé. Ce mardi 10 février, Dominique Strauss-Kahn était attendu à la barre pour être entendu en qualité de prévenu. Restant fidèle à la ligne de défense qu’il a toujours eu concernant cette affaire, l’ex-directeur du FMI a déclaré au juge Lemaire : " je n’ai commis ni crime, ni délit ".
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Interrogé sur " l’aspect prostitutionnel" des soirées auxquelles il participait à l’invitation de Fabrice Paszkowski, DSK a nié en bloc réfutant au passage cette " activité [sexuelle] débridée " et " frénétique " qui selon lui est décrite par l’ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel.
L’ex-patron du FMI a précisé qu’il y avait eu " quatre rencontres par an pendant deux ans ". Quant aux soirées en elles-mêmes, DSK nie en avoir perçu une dimension tarifaire. " On n'a jamais parlé d'argent" explique-t-il .
" Ce n'est pas la conception des relations sexuelles que j'ai de le faire avec des prostituées" a-t-il expliqué, "ça ne me plaît pas, parce que j'aime que ce soit la fête". " Elles venaient avec des amis pour participer à des soirées festives. Je n'ai jamais pensé qu'elles venaient pour moi" a-t-il par ailleurs ajouté.
Questionnée à son tour, Mounia (ancienne prostituée ayant eu une relation sexuelle avec DSK) assure qu’il "n’y a pas eu d’argent évoqué, de tarif, ou quoi que ce soit". Dominqiue Strauss-Khan a deux jours pour tenter de se disculper de cette affaire.
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