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En décembre dernier Robert Ménard avait créé une polémique en installant une crèche de Noël, à l’intérieur de l’hôtel de ville de Béziers. Une initiative alors vivement critiquée par un habitant de la commune et Sylvie Mazas, avocate et présidente de la Ligue des droits de l’Homme 34. Seulement six mois après qu’ils ont porté plainte, la justice a tranché en la faveur de l’édile apparenté Front National. Jeudi, le tribunal administratif de Montpellier a en effet estimé que cette crèche ne portait pas atteinte au principe de laïcité.
"L’installation de cette crèche a constamment été présentée (…) comme une exposition s’inscrivant dans le cadre d’animation culturelles (…) sans qu’aucun élément du dossier ne vienne révéler une intention différent et/ou la manifestation d’une préférence pour des personnes chrétiennes", a relevé le tribunal dans son jugement. Celui-ci a toutefois reconnu que cette "crèche de la nativité (…) constitue l'exacte reproduction figurative de la scène de la naissance de Jésus de Nazareth, telle qu'elle est décrite dans l'évangile selon Luc" et "qu'ainsi elle a une signification religieuse".
"Cette année, il y aura donc une très belle crèche"Une décision qui a ravi Robert Ménard. "C'est la 5e fessée que vient de prendre la ligue de défense des droits de l'Homme. C'est une défaite totale et entière pour elle", a-t-il commenté avant de prévenir : "cette année, il y aura donc une très belle et très grande crèche à l'entrée de la mairie pour rendre hommage à la naissance du Christ". "Ce jugement est historique contre tous les 'laïcards' qui veulent s'imposer. Moi je suis laïc, et la crèche est un élément culturel car notre pays est de culture chrétienne", a-t-il ensuite lâché.
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Depuis qu’il a été élu maire de Béziers, Robert Ménard a déclenché plusieurs polémiques. Parmi elle : le fichage des élèves musulmans de la ville. Mais l’enquête a finalement été classée sans suite au début du mois. Une autre victoire dont s’était félicité le maire apparenté FN : "C'est la fin d'une polémique bidon. Il n'y avait rien d'illégal à dire cela, le bon sens a triomphé".
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