De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Des déclarations qui bousculent le Vatican. Un prêtre polonais, Krysztof Olaf Charamsa, en poste au Vatican, a révélé samedi son homosexualité, provoquant la foudre de ses supérieurs. "Nous devons avoir la possibilité de nous marier, d'être avec une personne que l'on aime", a-t-il déclaré face à la presse.
Et de dénoncer : "Le clergé est largement homosexuel et aussi, malheureusement, homophobe jusqu'à la paranoïa car paralysé par le manque d'acceptation pour sa propre orientation sexuelle (…) Il est temps que l'Eglise ouvre les yeux face aux gays croyants et comprenne que la solution qu'elle propose, à savoir l'abstinence totale et une vie sans amour, n'est pas humaine".
Une "pression médiatique injustifiée"
Des paroles très graves, selon le Vatican. "Le choix de faire une déclaration aussi fracassante à la veille de l'ouverture du synode sur la famille (une assemblée religieuse catholique, ndlr) apparaît très grave et irresponsable parce qu'il cherche à soumettre l'assemblée synodale à une pression médiatique injustifiée", a précisé Federico Lombardi, porte-parole du Vatican, cité par l'AFP.
Le prêtre polonais va être suspendu de ses fonctions. Cette affaire intervient alors que le pape François devait ouvrir dimanche un second synode sur la famille, où la question de l'homosexualité doit être débattue. "Elle divise profondément l'Eglise catholique, certains y voyant un 'désordre' à combattre, et d'autres une réalité à prendre en compte", précise francetvinfo.