Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Leur rencontre aurait pu se faire dans un contexte beaucoup plus léger, mais c’est bien lors d’une réunion du conseil de sécurité de l’ONU lundi sur les exactions sexuelles dans les conflits que Najat Vallaud-Belkacem et Angelina Jolie se sont rencontrées. La ministre du Droit des femmes a ainsi rencontré non pas l’actrice mais l’envoyée spéciale du Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés.
Une résolution contre les exactions sexuelles dans les conflits
"Sa popularité est très utile dans ce combat. Je crois qu’il y a une forme de sympathie autour d’elle, je crois qu’elle crée de l’empathie", a déclaré Najat Vallaud-Belkacem dans un entretien avec Paris Match. Elle a par ailleurs raconté que "la force de son propos est d’avoir utilisé des mots crus pour décrire les situations. Elle est sortie des simples chiffres, elle a mis des visages et des noms derrière ces exactions. Elle racontait par exemple comment on pouvait violer une petite fille de 5 ans devant sa mère, mais aussi comment on pouvait sous la menace d’une arme obliger un petit garçon de dix ans à violer sa sœur ou sa mère".
Une résolution a ainsi été adoptée pour l’occasion sur la mise en place de protecteurs dans les zones de conflits. Déjà déployés en République Démocratique du Congo et au Mali, ces protecteurs seront bientôt au Soudan, en République centrafricaine, en Côte d'Ivoire et en Somalie pour alerter les populations sur ces exactions, accompagner les victimes et réunir des preuves à l’encontre des agresseurs en cas de procès.