Perquisitions, bombardements… La France riposte à l’intérieur et à l’extérieur

Deux jours après la série d’attentats qui a frappé Paris, la France a entamé sa riposte. Manuel Valls a en effet annoncé ce lundi matin sur RTL, que "plus de 150 perquisitions administratives ont été menées" au total depuis les tragiques évènements de vendredi dernier. Certaines grandes villes ont été plus concernées que d’autres comme Paris, Marseille, Grenoble et Toulouse. Le Premier ministre a également profité de son intervention à la radio pour appeler tous les Français à "la plus grande vigilance". Le "comportement de chacun va se modifier par rapport à cette menace terroriste", a-t-il aussi prévenu. Et le chef du gouvernement d’insister : "cet acte de guerre, cette nouvelle guerre, car elle est évidemment en France pas une guerre conventionnelle, nous oblige à une attitude, à une hauteur de vue, à une mobilisation ... à une très vigilance, à une très grande maîtrise, à du sang-froid", a insisté le Premier ministre.

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La France bombarde le fief de DaechOutre les perquisitions en série, la France a massivement bombardé le fief de Daech. Dix chasseurs-bombardiers français ont largué 20 bombes dimanche soir à Raqqa, dans le nord de la Syrie. Ces bombardements ont permis de détruire un poste de commandement et un camp d'entraînement, a annoncé le ministère français de la Défense. "Le premier objectif détruit était utilisé par Daech (acronyme de l'EI en arabe) comme poste de commandement, centre de recrutement jihadiste et dépôt d'armes et de munitions. Le deuxième objectif abritait un camp d'entraînement terroriste", a par ailleurs précisé un communiqué du ministère.

Douze appareils, dont dix chasseurs, ont été engagés simultanément à partir des Emirats arabes unis et de la Jordanie. La France dispose respectivement de six Rafale et six Mirage 2000 dans ces deux pays.