De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Depuis le 7 mars dernier et l’appel de l’intersyndicale à "mettre la France à l’arrêt", les expéditions de carburant sont interrompues en France. Pour marquer son opposition à la réforme des retraites, la CGT-Chimie a choisi de s’attaquer à l'approvisionnement à la pompe. Elle paralyse des raffineries depuis plusieurs jours un peu partout en France.
Pour l’instant, la conséquence des blocages n’est pas trop forte pour les automobilistes . 2,5% des stations-service du pays ne disposent pas soit d'essence, soit de diesel, selon Le Figaro. Toutefois, s’agissant d’une moyenne, les difficultés varient fortement en fonction des départements. Et, l’appel à durcir le mouvement depuis l’annonce du 49.3 ne devrait pas améliorer la situation.
Grève des raffineries : vers un durcissement du mouvement
Depuis la décision d’Elisabeth Borne, "les salariés ont haussé le ton" à la raffinerie TotalEnergies de Normandie, selon BFMTV. Eric Sellini, coordonnateur CGT, a déclaré ce vendredi 17 mars que "les principales unités commenceront à s'arrêter à partir de demain" de manière à ce que "la raffinerie [soit] arrêtée ce week-end ou lundi au plus tard." D’autres raffineries du pays devraient aussi cesser leurs activités dans les jours à venir.
Olivier Mateu, leader de la CGT dans les Bouches-du-Rhône, avertissait les automobilistes sur BFMTV. Il faut "aller faire des pleins d'essence car il n'y en aura bientôt plus beaucoup". D’après le site collaboratif Pénurie Mon Essence, vendredi 17 mars, 71 stations sont en rupture totale et 324 sont en rupture partielle.
Découvrez ci-dessous dans quel département il faudra prendre ses précautions ce week-end d’après Le Figaro.