De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le 18 février, une jeune femme âgée de 23 ans s'est présentée à l'hôpital de Lens, dans Pas-de-Calais, vraisemblablement à la suite d'un avortement, rapporte la Voix du Nord. Mais ses premiers examens médicaux ont démontré qu'elle avait en réalité accouché il y a peu de temps. Le délai légal de 12 semaines pour un avortement était largement dépassé.
L'hôpital a donc effectué un signalement auprès de la police, et la jeune femme a été placée en garde à vue. Face aux versions incohérentes avec les faits qu'elle a données aux enquêteurs et à son refus de dire où se trouvait le bébé, elle a été mise en examen pour homicide volontaire sur mineur de moins de quinze ans. Elle a ensuite été placée en détention provisoire à la maison d'arrêt de Sequedin dans le Nord.
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La famille de la jeune femme mise en cause
Une information judiciaire a été ouverte par le juge d'instruction. Une perquisition a été menée au domicile des parents de la jeune femme, où elle réside, et un matelas tâché de sang y a été découvert. Les analyses sont en cours afin de déterminer à qui appartient le sang et d'en savoir plus sur les circonstances exactes de cet accouchement suspect.
Six membres de la famille de la jeune femme ont été mis en cause à la suite de la perquisition. Ils ont été placés en garde à vue pour "modification de la scène d'infraction et complicité d'homicide". Parmi eux, seules la mère et les trois soeurs de la jeune maman ont été mises en examen et placées sous contrôle judiciaire. Aucune trace de l'enfant n'a été découverte jusqu'ici. La mère du bébé risque une peine de prison à perpétuité si jamais celui-ci était décédé après l'accouchement.