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Tous les protagonistes du procès du Carlton ne garderont pas le même souvenir de ces trois semaines d’audiences devant les juges. Si certains en garderont certainement un goût amer, notamment ceux qui se retrouvent sur le banc des accusés, d’autres, au contraire en tirent d’ores et déjà satisfaction. Alors que le procès s’est ouvert il y a deux semaines, l’avocat de l’une des parties civiles s’est réjoui de la tournure qu’il a pris. "Le pari est gagné", s’est-il même félicité.
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Me Emmanuel Daoud avait en effet pris le pari que le procès du Carlton aiderait à sensibiliser l’opinion sur la situation des prostituées. Chargé de la défense de l’association Le Nid qui lutte contre les causes et les conséquences de la prostitution, il espérait bien que ce procès "serait une œuvre de salubrité publique". Une mission pleinement accomplie selon le magistrat, lequel estime même que "ce n’est pas seulement le procès de ces quatorze prévenus qui s’est tenu, pas seulement celui du proxénétisme, de la prostitution, c’est aussi le procès de notre société".
"Nous ne rigolerons plus à l’évocation des parties fines"
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Les témoignages parfois crus des quatre prostituées qui ont été appelées à la barre ont semble-t-il permis d’attirer l’attention sur les conditions dans lesquelles elles "travaillent". Si bien que le Sénat a prévu d’étudier la proposition de loi visant à pénaliser les clients de ses professionnelles du sexe les 30 et 31 mars prochains. "Nous ne ricanerons plus à l’évocation des parties fines", a d’ailleurs souligné l’avocat du Nid.
Le procès pourrait pourtant tourner en la faveur de DSK. Deux des parties civiles se sont retirées lundi, estimant qu’il n’y avait pas suffisamment de "preuves irréfutables" que l’ex-patron du FMI était aux commandes d’un réseau de proxénétisme. Aussi, le parquet qui doit se prononcer ce mardi pourrait demander sa relaxe.
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