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Du bonheur familial à l’horreur
Le vendredi 27 octobre au soir, Alexia Daval et son mari, Jonathann, se rendent chez les parents de cette dernière, à Gray en Haute-Saône, pour un dîner en famille. L’employée de banque avait posé des jours de vacances à l’occasion de la Toussaint afin de profiter de moments avec sa sœur, venue depuis la région parisienne.
Certaines rumeurs ont depuis rapporté qu’Alexia Daval s’était disputée avec son mari au cours de ce repas mais il n’en est rien à assuré Maître Randall Schwerdorffer, l’avocat de Jonathann, cette semaine. "Il n'y a pas eu dispute la veille des faits comme on l'entend : ce dîner familial s'est déroulé sans aucun problème", a-t-il déclaré au Parisien.
Le couple rentre ensuite à la maison. Le lendemain matin, à 9 heures 30, la jeune femme de 29 ans annonce à son mari qu’elle part pour un jogging. Elle ne prend pas son portable avec elle, mais avant de passer le pas de la porte elle envoie tout de même un message à sa sœur : "Je m'en vais courir, je passe vous voir en chemin si je peux". A midi et demi, ne voyant pas son épouse revenir, Jonathann Daval donne l’alerte. Le corps de la jeune femme sera retrouvé deux jours plus tard dans le bois de Velet-Esmoulin près de Gray.
Les proches d'Alexia Daval bouleversés
Depuis que le corps d’Alexia Daval a été retrouvée, le clan fait front ensemble. Les parents de la jeune femme se sont rapidement constitués partie civile. Isabelle Fouillot et Jean-Pierre Fouillot tiennent un bar PMU dans la ville de Gray. C’est le père de la jeune femme, qui a le premier pris la parole après l’annonce du drame, dénonçant au micro de RTL un drame "commis par un monstre ou des monstres".
La grande sœur d’Alexia, Stéphanie, s’est également montrée très solidaire de ses parents. Mariée, elle a un fils qui venait fêter son anniversaire lors du dîner la veille du drame. Enfin, Jonathann, le mari d’Alexia Daval, s’est également porté partie civile. Les deux amoureux s’étaient mariés en 2015, dix ans après leur première rencontre via un ami commun. Avant le décès de la jeune femme, ils venaient de s’installer dans la maison de sa grand-mère et avaient en tête de faire des travaux, comme l'écrit l'Est Républicain.
Heure et circonstances de sa mort
La procureure de Besançon, Edwige Roux-Morizot, saisie de l’affaire, a donné une conférence de presse au début de l’enquête, mais elle s’est refusée à communiquer davantage afin de ne pas compromettre les recherches d’indices.
Le corps d’Alexia Daval a été retrouvé sous des branchages, à deux kilomètres du trajet qu’elle empruntait d’habitude pour aller courir. Il est donc probable que le corps ait été déplacé. L’heure exacte de sa mort, si elle est connue, n’a pas été communiquée.
En revanche, la procureure de Besançon a expliqué qu’Alexia Daval était très probablement morte d’asphyxie, sans se prononcer sur l'hypothèse d'un viol et demandant des analyses complémentaires. Depuis cette conférence de presse tenue début novembre, plusieurs éléments ont été transmis aux avocats et aux familles.
Vers un dénouement rapide
Comme l’a expliqué l’avocat de Jonathann Daval, son client a eu accès à plusieurs pièces du dossier, qui ont pour certaines "apporté un léger soulagement". Il assure par ailleurs que les autorités ont en leur possession des "indices en nombre important (qui) vont permettre des investigations techniques et scientifiques importantes notamment des prélèvements ADN..." .
Maître Randall Schwerdorffer se montre confiant pour les suites de l’affaire et envisage même un dénouement avant la fin de l’année. "En consultant le dossier avec mon collègue, on s'est dit qu'avant la fin décembre, avant les fêtes à notre sens on aura la solution de cette affaire", a-t-il confié.
Pour l’avocat, le doute n’est guère permis sur l’auteur des faits qui aurait agi dans la "précipitation" : "On peut aussi en déduire des lieux du crime – qu’il faut connaître un minimum – que l’auteur est proche géographiquement".
Les rumeurs autour du mari
Jonathann Daval a été rapidement touché, sur les réseaux sociaux, par des rumeurs l’impliquant dans le meurtre de sa femme. Son avocat a démenti une quelconque dispute la veille du funeste jogging et précise à l’Express: "Mon client est de plus en plus mal et fragile. Je le trouve très triste. Il est forcément atteint par ces rumeurs qu'il ne comprend pas". Actuellement en "grande souffrance", Jonathann Daval "adorait sa femme", a également expliqué l’avocat.
Par ailleurs, comme le précise l’Est Républicain, les enquêteurs ont dès le début interrogé l’entourage proche et lointain de la joggeuse. Le fonctionnement du couple a également été étudié à la loupe par la douzaine de gendarmes de la cellule d’enquête.
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