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Aucune piste spécifique ne se dessine pour l’instant dans l’enquête sur la disparition d’Alexia Daval, survenue il y a un peu plus de deux semaines. Afin de résoudre efficacement l'affaire, les enquêteurs procèdent avec méthode, comme l’explique L’Est Républicain. Les autorités vont ainsi poursuivre les auditions des proches et du voisinage, et surtout tâcher de "blinder" l’enquête.
Pour l’instant c’est la thèse d’un "auteur local" qui est privilégiée, rapporte le journal local. La procureure de la République de Besançon, Edwige Roux-Morizot a, de son côté, lancé plusieurs pistes afin de récolter des éléments : "On est toujours en attente de résultats qui viendront nourrir notre dossier d’instruction", a-t-elle confié à l ’Est Républicain.
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Les analyses se poursuivent
Pour l’instant, les enquêteurs cherchent surtout à "avoir la vision la plus large de ce qui s’est passé et surtout de comment cela s’est passé", a expliqué la procureure de la République : "Il y a pas mal d’expertises et d’actes d’investigations dans tous les domaines qui se recoupent, et dont on attend des retours".
Le corps d’Alexia Daval va également être minutieusement étudié afin de pouvoir déterminer si la joggeuse a subi des violences sexuelles ou non. Pour se faire, des examens "natomopathologiques" ont été demandés. Pour l’instant, l’autopsie a permis de conclure que la jeune femme, âgée de 29 ans, a été frappée et est probablement morte par asphyxie.