De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le 6 août 2012, le rover Curiosity a posé ses roues sur la planète rouge. 10 ans plus tard, c’est l’occasion pour la NASA et le centre national d’études spatiales (CNES) de revenir sur les découvertes du robot solitaire. "Curiosity a été envoyé sur Mars pour répondre à une grande question : y avait-il tous les ingrédients réunis pour accueillir la vie ?", décrit dans une vidéo de la NASA Abigail Fraeman, la responsable scientifique adjointe du projet Curiosity. "Après une décennie, non seulement nous pouvons répondre un oui définitif, mais nous avons aussi découvert que ces ingrédients sont là depuis des dizaines de millions d’années." Savoir si Mars a été habitée reste un mystère à découvrir, mais il est désormais sûr qu’elle "présente les conditions favorables à l’éclosion du vivant", rappelle sur son site la Cité de l’espace de Toulouse, où l’atterrissage de Curiosity a été diffusé en direct. "Chercher des traces de vie passée (comprenez microbienne) est une mission qui a été confiée au jumeau successeur de Curiosity, à savoir Persévérance, doté d’instruments spécifiques pour cette tâche. ", poursuit-elle.
Des découvertes encourageantes
Dix ans après son atterrissage en douceur bien que risqué dans le cratère Gale, au pied du mont Sharp, Curiosity "a parcouru jusqu’ici 28,4km, foré 35 fois et gravi plus de 612m de dénivelé", énumère le CNES dans un fil Twitter. Pour effectuer ses recherches, le rover est équipé notamment de deux instruments français : ChemCam (laser, spectromètre et caméra), et SAM (analyseur d’échantillons).
Curiosity va recueillir au fil des années des indices qui vont permettre la découverte d’un lac asséché, qui immergeait le cratère autrefois. "Les mesures des instruments de Curiosity ont montré que Mars a été habitable il y a probablement un peu plus de 3/4 milliards d’années", précise la Cité de l’espace. Depuis, Curiosity a découvert plusieurs traces de molécules organiques, sans pour autant pouvoir les lier à des traces de vie. Son objectif pour les prochaines années, selon le CNES : "s’enfoncer toujours plus haut sur le flanc du Mont Sharp pour espérer en révéler les derniers chapitres de l’histoire de Mars et son assèchement".