De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Selon l'Association marocaine des droit humains (AMDH), la police de Marrakech aurait arreté, lundi, cinq Marocains pour avoir consommé du jus de fruit sur une place publique en pleine période du ramadan. D'après, Omar Arrib, président de l'organisation chargée de faire respecter les droits de l'homme au Maroc, "ces jeunes accompagnaient un de leurs amis à l'aéroport". Sous une chaleur d'environ 48 degrés, ils auraient alors cédé à la tentation, tandis que des vendeurs de la place Jamaa El Fna, oûtrés, les auraient dénoncés aux authorités de la ville.
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L'islam, une religion d'état
Selon la coutume, le mois du ramadan - qui a débuté le 18 Juin dernier - implique que les musulmans ayant l'âge requis s'abstiennent de manger, boire et fumer de l'aube jusqu'au coucher du soleil. Au Maroc comme dans une quinzaine d'autres pays (Qatar, Koweit, Yemen, Lybie, Irak...), l'Islam constitue une religion d'état et le non-respect de ces traditions peut être considéré comme une faute grave, voire un délit selon la justice.
Ici, les jeunes Marocains arretés en début de semaine encourent entre un et six mois de prison. Ils doivent se présenter au tribunal ce mecredi, en compagnie de leur avocat, lui aussi membre de l'AMDH. Vu de l'étranger, les réactions sont nombreuses sur les réseaux sociaux. D'autant plus que l'affaire fait également echo au procès de deux Marocaines risquant une peine d'emprisonnement de deux ans pour avoir porté des jupes "trop courtes".
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