De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le ministre de l’Intérieur a confirmé mardi l’interdiction préfectorale émise à l’égard du parcours de la "Manif pour tous". Hervé Mariton, député UMP, a accusé le gouvernement de vouloir "casser la manif", aux yeux des députés dans l’enceinte de l’Assemblée. Manuel Valls lui a ainsi rétorqué que si les participants se voient interdits de manifester sur les Champs-Elysées, c’est en vertu d’une "tradition républicaine".
Il leur faut trouver un nouvel itinéraire au plus vite
C’est une "décision politique déguisée en mesure de police", ont quant à eux estimé les participants à l’événement. Les organisateurs ont par ailleurs fait part de leur intention de contester l’arrêté préfectoral dont ils ont fait l’objet. "Malgré un dialogue quotidien et des propositions alternatives situées sur des parcours tout aussi prestigieux (...) la Préfecture de police (PP) a rencontré une attitude peu coopérative et un refus d’examiner tout autre itinéraire que celui des Champs-Elysées. C’est uniquement sur ce fondement que le préfet de police a été amené à prendre un arrêté d’interdiction", a expliqué Manuel Valls. A quatre jours de la manifestation, le parcours n’a pas encore été décidé.