abacapress
Manuel Valls a salué mercredi le travail des policiers suite à la mise en garde à vue de seize individus suspectés d'avoir participé à la violente attaque du RER D il y a près de dix jours. Il est ensuite descendu en personne dans les rames du RER afin de rassurer les usagers.
© abacapress
Le ministre de l’Intérieur à vos côtés dans l’un des wagons du RER, une scène improbable ? Pas tant que cela. Manuel Valls, le ministre de l’Intérieur, a emprunté mercredi les rames du RER D pour rassurer les passagers. Cette initiative est intervenue quelques heures après le coup de filet effectué par les forces de l’ordre à la cité de Grigny 2, dans l’Essonne. En effet, près de 200 policiers ont investi cette zone sensible. Quinze jeunes y ont été interpellés et placés en garde à vue. Puis, un seizième s’est lui-même rendu au commissariat. Parmi les suspects, seuls trois sont majeurs. Les enquêteurs seraient remontés jusqu’à leurs traces notamment grâce "aux vidéos et aux témoignages".


Les usagers assez dubitatifs
"Le choc de ces violences a marqué les usagers de la ligne D du RER et les usagers des transports de la région Ile-de-France", a déclaré mercredi le ministre de l’Intérieur à Evry. "Ces faits ne devaient pas rester impunis. Je n’accepte pas et personne ne peut accepter que des bandes s’en prennent ainsi aux usagers des transports en commun", a-t-il ajouté. Quant aux usagers présents dans le même wagon que le ministre, ils ne se sont montrés que moyennent enthousiastes. Tandis que l’un a estimé que sa présence est une "bonne" initiative qui pourra "lui permettre de se rendre des problèmes qu’on vit tous les jours", un autre, plus radical, a déclaré : "ça ne sert à rien", devant la caméra de BFMTV.

© capture d'écran BFMTV