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Ce lundi 25 novembre 2024, Brigitte Macron a pris officiellement la parole sur l'un des procès les plus importants et symboliques de ces dernières années sur les violences faites aux femmes : l'affaire Mazan. Au micro de BFMTV, la Première dame a exprimé son soutien à toutes les femmes face à la vulnérabilité des droits des femmes partout dans le monde.
"Ce procès était essentiel"
Selon Brigitte Macron, "ce procès était essentiel. Il fallait que les choses soient dites et elles le sont", a-t-elle exprimé. Pour rappel, une peine maximale de 20 ans a été requise contre Dominique Pélicot, l'ex-mari de Gisèle Pélicot, pour ses "agissements abjects", mais le procès n'est pas encore fini.
L'épouse d'Emmanuel Macron, également très engagée auprès de la jeunesse a évoqué l'importance de la lutte en faveur des droits des femmes : "Bien évidemment, un soutien inconditionnel à toutes les femmes, je suis auprès d'elles, elles le savent, c'est vrai que l'on me voit davantage sur le terrain de l'enfance et de l'adolescence, mais je suis avec les femmes, (...), dans tous les combats, et partout où on va dans le monde, on voit à quel point il faut qu'on se batte, il faut qu'on soit là, puisque les droits sont de plus en plus en recul " s'alarme-t-elle.
"On pensait des choses acquises, mais ces choses qui sont acquises sont remises en question. Je veux leur dire à quel point, le président, moi, on est totalement solidaire avec elles et qu'on les aidera le plus possible. Il faut qu'on soit là, il faut qu'on soit vigilantes et (c'est pour cela que ce) procès était essentiel".
Les premières peines requises
Si le verdict du procès est attendu d'ici au 20 décembre 2024, les premières peines à l'encontre des 20 sur les 51 accusés ont été exprimées ce lundi soir lors de l'audience. Des peines de 10 à 13 ans ont été requises pour tous ces accusés, sauf un. Il s'agit d'un certain Joseph C, accusé d'agression sexuelle (et non pour viol), qui se voit demander une peine de 4 ans de prison.