Paul Christophe, ministre des Solidarités, de l’Autonomie et de l’Égalité entre les femmes et les hommes, a dévoilé, dans un entretien donné à Ouest-France, les modalités de paiement de la prime de Noël...
Au plus bas dans les sondages François Hollande est au top de sa popularité… au Mali. Pin's, Tee-shirt, et même nom de baptême : le Corrézien est en train de se faire un prénom dans l'un des plus grands pays de l'Afrique de l'Ouest. D'habitude en tête des hits parades on retrouve Ben-Laden, Lionel Messi ou encore Madonna, quoi que… "Madonna, non, ce n'est plus trop à la mode. Maintenant c'est tout pour François Hollande " explique Ousmane Traore, un marchand de rue de Bamoko, qui fait recette en vendant divers objets à l'effigie du chef de l'état, rapporte Al Arabya.
Des tee-shirt "merci la France"
"Lorsque que quelqu'un est populaire, ses pin's se vendent très bien. Ce qui marche à mon stand c'est François Hollande et Sanogo (leader de la junte militaire au pouvoir ndlr.)". Une popularité certaine du chef de l'état au Mali qui est principalement due à sa détermination pour engager la France dans la libération du pays. Dans le Nord de Gao, débarrassé des terroristes d'Al Qaida en janvier, il n'est d'ailleurs pas rare de croiser des bedeaux arborant un tee-shirt " Merci à la France pour son engagement et sa disponibilité".
Des bébés "Hollande"
Une francophilie ambiante attestée par le succès des ventes d'objets en l'honneur du président socialiste. Autre preuve dans la presse locale, qui rapporte la naissance de bébé prénommés Hollande ou encore Damien, en hommage à Damien Boiteux, le premier soldat français tombé au combat lors de l'opération Serval. Un vrai renversement de tendance dans ce pays très nationaliste. " Je n'aurais jamais imaginé voir tant de gens acheter des drapeaux français […] Le sentiment anti-français était très grand après l'indépendance", explique Souleymane Dabo, chroniqueur pour le quotidien Progress. "Mais maintenant les gens retournent à leur problèmes quotidien. Tout ça est en train de se tasser". Le président le sait mieux que personne : la popularité c'est volatile, même en Afrique.