Pendant la période des fêtes de fin d’année, une nouvelle méthode de fraude particulièrement sournoise émerge : des faux conseillers bancaires qui utilisent WhatsApp pour tromper les Français.
Cela fait depuis le 2 mai que le prix des masques chirurgicaux à usage unique est encadré par le gouvernement. Le décret fixait le prix maximum à 95 centimes l’unité au détail, et 80 centimes pour les ventes en gros, obligeant les revendeurs français à s’y soumettre, rappelle BFMTV. Ces prix concernent l’intégralité des masques chirurgicaux, qu’ils aient été fabriqués en France ou bien importés, mais également qu’ils soient vendus en ligne ou dans un commerce.
Cet encadrement devait d’ailleurs prendre fin samedi 23 mai, laissant craindre une augmentation des prix dès demain. L'État a décidé de le prolonger jusqu’au 10 juillet, date à laquelle l’état d’urgence sanitaire doit prendre fin. Jusqu’à ce vendredi 22 mai, le gouvernement ne communiquait pas sur le sujet, et ne répondait pas non plus aux interrogations sur un plausible prolongement. C’est en tout cas ce qu’indiquait Valérie Rabault, député socialiste jeudi sur son Twitter.
Encadrement des prix : un oubli du gouvernement ?
Elle reste d’ailleurs persuadée que l’État n’avait pas fait attention à la date limite jusqu’à ce vendredi. "Les services concernés n'avaient pas vu que l'encadrement s'arrêtait vendredi, parce que je suis la seule laborieuse à lire réellement les décrets", explique celle qui préside le groupe PS à l’Assemblée. Valérie Rabault précise aussi que ce sont les articles parus tôt ce vendredi 22 mai au matin qui auraient alerté le gouvernement.
En réaction, la date de fin d'application de l'encadrement du prix des masques a disparu du texte. La secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie, Agnès Pannier-Runacher, a ensuite publié un message sur Twitter annonçant que l’encadrement des prix serait applicable jusqu’à la fin de l’état d’urgence sanitaire, le 10 juillet. Quels masques sont concernés ?
Encadrement des prix : quels masques sont concernés ?
Il est important de préciser que cela concerne uniquement les masques chirurgicaux et non les "grands public" réutilisables, précise BFMTV. Ces derniers correspondent aux nouvelles normes instaurées par l’Afnor en mars, et n’ont jamais dû respecter un quelconque plafond. La secrétaire d’État à l’Économie avait expliqué que le gouvernement ne souhaitait pas fixer de prix sur ces masques afin de ne pas brider l’innovation dans les entreprises qui travaillaient sur des échantillons. La Répression des fraudes était alors chargée de vérifier si aucun prix abusif n’était proposé pour que l’accessibilité prédomine. Les contrôles avaient été démultipliés. Bonne nouvelle, les masques chirurgicaux ne sont pas les seuls concernés par ce nouveau décret.
Encadrement des prix : cet autre produit qui en bénéficie
En effet, début mars, le prix des gels hydroalcooliques destinés à l’hygiène corporelle étaient aussi encadrés par un décret qui devait rester actif jusqu’au 31 mai 2020, indique Le Figaro. Toutefois, la réécriture de ce dernier, publié ce vendredi 22 mai, a prolongé l’encadrement jusqu’à la fin de l’état d’urgence sanitaire, daté au 10 juillet. Pour rappel, le prix d’un flacon de 100 ml est plafonné 2,64 euros, tandis que celui de 50 ml est limité à 1,76 euros. Les gros flacons de 300 ml doivent quant à eux être vendus 4,40 euros. Vous pouvez les trouver en pharmacie ou dans les grandes surfaces.