Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Le suspect numéro un d’un meurtre a été libéré en raison d’un problème de procédure. Des documents qui devaient être transmis par le parquet à la chambre de l’instruction ne sont jamais arrivés à destination. La raison : le fax n’avait plus d’encre. Le principal suspect d’un meurtre commis en décembre 2011 a donc été libéré ce mercredi 5 février.La famille de la victime affligée« Il est sorti hier à 17 heures de la maison d'arrêt de Villepinte à cause d'un problème de procédure. Le parquet de Bobigny n'avait pas d'encre dans son fax et un papier n'est jamais parvenu à la chambre de l'instruction » a confirmé à l’AFP l’avocat de la famille de la victime, Me Bernard Benaïm. « Ma cliente et ses deux enfants attendent un procès depuis des années. Ils sont affligés, ils savent que maintenant, il y a des risques de ne pas voir comparaître l'un des auteurs ».« Il avait fait appel de son maintien en détention »L’avocat du suspect, qui était en détention provisoire, a expliqué qu’il avait formulé une demande de libération car son client estimait être « détenu arbitrairement ». « Il avait fait appel de son maintien en détention et le délai pour statuer, qui est de 20 jours, était dépassé. Après plusieurs aller-retour entre la chambre de l'instruction et la Cour de cassation, on nous a donné raison sur ce retard. Une enquête a déterminé que c'est un défaut d'encre dans un fax qui avait empêché l'appel de mon client d'être envoyé » a-t-il indiqué, précisant que son client n’avait pas l’intention de se dérober à la justice. Les faits, eux, remontent à la nuit de la Saint-Sylvestre 2011. Claudy Elisor, un Dj amateur, et père de famille de 33 ans, avait été frappé à mort par une dizaine de personnes qui s’étaient vu refuser l’accès d’une soirée organisée par la victime au Blanc-Mesnil (en Seine-Saint-Denis). L’homme relâché en milieu de semaine avait rapidement été interpellé et avait été écroué dans l’attente du procès.