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Voilà un départ qui ne passera pas inaperçu… Le patron de l’entreprise de téléphonie Alcatel-Lucent devrait en effet toucher près de 14 millions d’euros, sur trois ans, suite à son départ, comme l’a révélé le Journal du Dimanche.
Pour étayer ses informations, le journal s’appuie sur des documents publiés sur le site du groupe. Quant au montant à plusieurs chiffres, il serait gonflé par plusieurs primes. Ces révélations arrivent deux jours avant le départ officiel de Michel Combes qui doit prendre par la suite la présidence de l’opérateur Numéricable-SFR.
Il a multiplié "par 6 la valeur de l’entreprise"
A son arrivée dans le groupe, Michel Combes a mis en place un plan qui prévoyait la suppression de 10 000 postes pour sauver le groupe en grave difficultés financières. Le groupe, dans un communiqué, défend le bilan de son patron qui "a permis de multiplier par 6 la valeur de l’entreprise et l’a sauvée de la faillite."
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Dans une déclaration transmise à l’AFP, la CFE-CGC estime que "Michel Combes devrait avoir l'élégance de renoncer à la majeure partie de ses indemnités", rappelant qu'il "a certes redressé le groupe mais cela s'est fait au prix d'un plan social d'une violence sans précédent".
La classe politique mal à l’aise avec cette prime
La classe politique a également réagi à ces informations. Ainsi, le porte-parole du gouvernement, Stéphane le Foll, a demandé à Michel Combes de "réfléchir" à ses avantages de son départ, estimant qu’il faut "toujours garder le sens de la mesure". Du côté de la droite, Bruno Le Maire a déclaré ceci : "On a parfois le sentiment qu’on sort de la morale". Côté FN, Florian Philippot a dénoncé "une prime totalement indécente en pleine crise économique et sociale".
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