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Paul Bismuth, promoteur immobilier israélien, dont l'identité a été usurpée par l'avocat de Nicolas Sarkozy, appelle aujourd'hui à ce qu'on lui "rende sa vie".

Dans une lettre ouverte, publiée sur Mediapart, Paul Abraham Bismuth, promoteur immobilier résidant en Israël, témoigne du calvaire qu’il vit au quotidien depuis l’affaire de la ligne téléphonique cachée de Nicolas Sarkozy.

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"Je suis Paul Bismuth. Le vrai. Cela fait maintenant huit mois que mon nom est devenu un sobriquet, une source de moquerie."

Thierry Herzog, avocat de l’ancien chef de l’Etat et ancien camarade de classe du vrai Paul Bismuth, a effet usurpé son nom pour ouvrir une ligne téléphonique confidentielle à Nicolas Sarkozy.

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Une usurpation que le promoteur immobilier subit au quotidien. Des moqueries, dont certaines d’Arnaud Montebourg ou Claude Bartolone, au harcèlement des journalistes, le vrai Paul Bismuth regrette amèrement d’être "assimilé à une histoire avec laquelle (il) n’a rien à voir."

"BFM TV et Canal + m'ont envoyé des billets d'avions pour que je vienne sur leurs plateaux. Des journalistes me sollicitent encore. Des t-shirts ont été faits à mon nom. Sur le net on peut voir une étiquette 'cuvée Paul Bismuth'. Sur Twitter je suis apostrophé des dizaines de fois par jour", confie-t-il à Mediapart.

"Souillé" et "sali", il ne souhaite pourtant pas porter plainte contre Thierry Herzog, aspirant à ne pas "être plus longtemps au centre de l’actualité".

Il demande cependant aux deux hommes politiques à l’origine de cette "mauvaise blague" de tout mettre en œuvre pour que l’orage médiatique cesse autour du nom de Paul Bismuth. "Aujourd’hui, je ne demande qu’une chose : qu’on m’oublie et qu'on me laisse porter mon nom avec fierté."

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