Paul G., 31 ans est accusé d’avoir violé Gisèle Pelicot en 2016. Il a reconnu les faits dans leur totalité ce vendredi 8 novembre, avant de faire part à la cour de son souhait de devenir pasteur.
"Tout ça est injuste, j’étais juste en train de dormir et c’est arrivé". Un mois après son accident, Saliha n’est toujours pas remise de ce qu’il lui est arrivé. Interrogée par Le Parisien, cette mère de famille a accepté de revenir sur ce qui la hante. La nuit du 18 août, elle dormait dans son appartement de la Garenne-Colombes, dans les Hauts-de-Seine, lorsqu’une canalisation d’eau chaude s’est rompue dans la chambre de son fils de six ans. "C’est lui qui, pendant la nuit, a alerté sa mère après avoir posé le pied sur le sol brûlant, rapporte le journal. Et c’est en le mettant à l’abri que Saliha, 38 ans, a glissé à plusieurs reprises dans l’eau brûlante".
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Elle a dû subir une greffe
Brûlée au 2e et au 3e degrés, la mère de famille a ensuite été hospitalisée trois semaines, et a dû subir une greffe de peau sur le pied. Aujourd’hui, elle souffre non seulement de blessures encore visibles sur ses jambes et ses bras, mais aussi d’un traumatisme psychologique. "Même le bruit d’un robinet qui coule m’effraie", a-t-elle confié au Parisien, assurant que "sans (ses) enfants, (elle) n’y serai(t) jamais retournée".
"Je n’arrête pas d’y penser"
En effet, elle et ses enfants sont retournés vivre dans leur logement, faute d’en avoir trouvé un autre. Le bailleur a depuis effectué des réparations sans toutefois avoir trouvé l’origine de la rupture de canalisation. Ce qui ne rassure pas la mère de famille, laquelle souhaite être relogée. "Une fois qu’elle aura fait la demande, elle fera partie des dossiers prioritaires, au vu de son traumatisme", assure son bailleur. Mais en attendant Saliha vit un cauchemar : "je n’arrête pas d’y penser".