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Depuis les tueries perpétrées par Amedy Coulibaly, ceux qui portent son nom se retrouvent dans l'embarras.

Coulibaly. Ce nom particulièrement répandu chez les familles françaises d'origine ouest-africaine vous évoquera forcément les massacres de début janvier. Ce constat peut paraître anodin, sauf lorsque l'on imagine le calvaire que les homonymes du meurtrier peuvent endurer.

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Hier, L'Express s'est notamment livré à une étude insolite en appelant quelques-uns des 2754 homonymes répertoriés dans les Pages Jaunes. On y découvre des réactions relativement sèches, presque exaspérées, de personnes ne souhaitant pas être assimilées aux attentats : "On ne peut pas associer tous les Coulibaly à une personne qui a fait une très grosse bêtise ! Nous ne sommes pas concernés par l'attentat". L'hebdomadaire nous apprend ensuite qu'une boîte aux lettres au nom de Coulibaly avait été submergée de photos du tueur de Vincennes découpées dans la presse.

"Vous pensez que ça va être facile pour trouver du boulot ?"Mais la préoccupation la plus alarmante est sans doute celle-ci : comment seront accueillis ces homonymes dans la vie professionnelle ? Cette interrogation, évoquée par l'ami d'un certain Coulibaly, apparaissait dans Libération, le 11 janvier : "Son nom de famille, c'est Coulibaly, comme le terroriste. Vous pensez que ça va être facile pour trouver du boulot ?".

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Sur Twitter aussi on s'indigne. Le 9 janvier, un certain Thomas M. Coulibaly reprochait presque naïvement au terroriste de porter son nom.

Pour apporter des réponses à ces problèmes, certains ont déjà pris les devants, comme Omar Coulibaly qui, dans une tribune publiée par Le Monde, écrit : "Mon nom est Coulibaly. Le même que le tien, ce nom que tu as sali, humilié, souillé, je continuerai à le porter et non moins fièrement".

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