271 000. C’est le nombre de victimes de violences conjugales en 2023, soit une hausse de 10% en un an en France. Voici les départements particulièrement concernés.
Daech revendique l'attentat
L'Etat islamique a revendiqué samedi matin, via son organe de propagande Amaq, l'attaque ayant fait au moins 84 mort jeudi soir à Nice. "L'auteur de l'opération (...) menée à Nice en France est un soldat de l'Etat islamique. Il a exécuté l'opération en réponse aux appels lancés pour prendre pour cible les ressortissants des pays de la coalition qui combat l'EI", affirme Daech.
Selon une information Le Figaro, "les services de police n'ont toujours pas trouvé le moindre élément prouvant que l'auteur du massacre de Nice ait fait allégeance à l'Etat islamique, comme le font habituellement les terroristes avant de mourir en 'martyr'".
Une radicalisation très rapide
L'auteur de l'attaque se serait radicalisé très rapidement, selon le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve. "Il semble que Mohamed Lahouaiej Bouhlel se soit radicalisé très rapidement, en tous les cas ce sont les premiers éléments qui apparaissent à travers les témoignages (…) La brutalité de son crime odieux est elle-même nouvelle puisqu'il n'y a pas eu d'utilisation d'armes lourdes ni d'explosifs", a-t-il déclaré samedi après-midi après une réunion à l’Elysée.
Plusieurs interpellations et gardes à vue
Quatre hommes, qui font partie de l'entourage du meurtrier, ont été interpellés vendredi et samedi et placés en garde à vue. Ils viennent s'ajouter à celle de l'ex-épouse de Mohamed Lahouaiej Bouhlel, placée en garde à vue vendredi. Les enquêteurs cherchent à déterminer si l'auteur de la tuerie a agi seul ou a au contraire pu bénéficier de complicités.
Un bilan provisoire, 16 corps de victimes toujours non identifiés
Un porte-parole d'un hôpital niçois a de son côté indiqué samedi matin que seize corps demeuraient à ce moment "encore non identifiés". Le bilan était de 84 morts, dont 10 enfants et adolescents, et "202 blessés, dont 52 en état d'urgence absolue", selon le procureur de Paris, François Molin.
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