La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Star au Pakistan, notamment via les réseaux sociaux, Qandeel Baloch a été assassinée par son frère vendredi, qui voulait défendre l’honneur de la famille. "Qandeel Baloch a été assassinée, elle a été étranglée jusqu’à la mort par son frère. C’était, apparemment, une histoire d’honneur", a expliqué un officier de police à l’AFP, cité par ABC.
Les crimes d’honneur autorisés au Pakistan
Déjà victime de violences conjugales avant de quitter son mari, Qandeel Baloch, 26 ans, n’a cette fois-ci pas pu échapper au geste féminicide de son frère. Celle qu’on surnomme la "Kim Kardashian du Pakistan" a subi ce que des milliers de femmes subissent au Pakistan : tuée dans un crime d’honneur –toujours autorisé dans le pays- car elle ne respecte pas ce que la société attend d’une femme, qu’elle soit discrète, soumise, silencieuse, en accord avec les traditions.
Qandeel Baloch a eu le malheur de dire à haute voix ce qu’elle pensait et de lutter contre le sexisme. Devenue célèbre lors de son audition pour Pakistan Idol, version nationale de Nouvelle Star, la jeune femme avait contacté la police trois semaines avant sa mort, craignant justement pour sa vie après avoir reçu des menaces.
La veille de son assassinat, Qandeel Baloch avait publié sur sa page Facebook : "Je crois que je suis une féministe des temps modernes. Je crois en l’égalité. Je ne suis qu’une femme avec des pensées libres. J’aime comment je suis". Elle était suivie par plus de 780 000 personnes sur le réseau social.