Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Alors que le PDG de la Poste, Jean-Claude Bailly, a récemment annoncé qu’il quittait l’entreprise, une circulaire interne de l’entreprise annonce aux employés qu’une augmentation du prix timbre est envisagée, a révélée Le Parisien. Initialement calculé en fonction de l’inflation, le prix du timbre pourrait ainsi se détacher de ce système de calcul, et augmenter en moyenne de 24% soit 2 à 3% au-dessus de l’inflation.
Une hausse compensatoire
Et si la lettre prioritaire et la lettre verte sont passées respectivement de 0,60 euro à 0,63 euro, et de 0,57 à 0,58 euro, au début de cette année, elles pourraient augmenter jusqu’à 0,78 centimes pour la lettre prioritaire et 0,73 centimes pour la lettre verte au 1er janvier 2018. Cette lourde hausse envisagée par l’entreprise de distribution a pour objectif de compenser une perte de chiffre d’affaires significative. Et pour cause, le volume de courrier envoyé par les Français diminue chaque année de 6%, une baisse qui pourrait se poursuivre pour les années à venir.
La faute aux mails, à Internet et aux Smartphones qui remplaceraient ainsi la bonne vielle relation épistolaire. La Poste pourrait ainsi accuser une perte d’activité à hauteur de 2,8 milliards d’euros, si aucune mesure n’est prise. L’Autorité de régulations des communications électroniques et des postes (Arcep) -qui a pour rôle de valider les modifications de tarifs- souhaiterait pour autant que l’évolution moyenne des tarifs soit limitée à une augmentation de 1% supérieure à l’inflation pour la période 2013-2015. Quant aux années suivantes, rien n’est moins sûr.