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Qui ne rêve pas de vivre éternellement ? Un début d’espoir est lancé par un chercheur du Massachusetts Institute of Technology (MIT), spécialiste en longévité définie et ingénieur. Pour José Luis Cordeiro, la révolution est en cours, et on pourra réparer les dégâts causés par le processus de vieillissement du corps.
Il a travaillé avec son coauteur David Wood, mathématicien et transhumaniste de l’université de Cambridge. Ce dernier a déclaré que « la recherche progresse dans la recherche de moyens de remplacer, de réparer ou de reprogrammer systématiquement les dommages [du corps humain, NDLR] ».
Le but est de trouver comment vivre suffisamment longtemps pour profiter des thérapies de rajeunissement performantes attendues. Les thérapies de longévité pourraient devenir, à l’avenir, une partie de la couverture sociale générale. Car les soins de santé pourraient être inversés : au lieu d’investir 80 % des dépenses médicales dans les deux dernières décennies de vie, les citoyens seraient amenés à investir dans des thérapies de longévité efficaces dès les premières décennies de vie.
La société en profiterait ainsi, la vieillesse et ses conséquences étant sous contrôle. Cela créerait une sorte de « dividende de longévité » soulageant ainsi l’humanité de la prévoyance. Mais quelles conséquences sur le long terme si la population mondiale venait à croître ?
Des remèdes pour nourrir le monde
Les deux chercheurs ne voient pas un problème à la surpopulation mondiale, des solutions écologiques et économiques pouvant être aisément trouvées selon eux, notamment pour la nourriture.
Par exemple, la production de viande deviendrait alors plus étique et environnementale, avec la fabrication de matière carnée cultivée qui ne proviendrait pas d’animaux sensibles. Mêmes soucis pour l’agriculture : les méthodes de culture modernes promettront plus de rendement et un respect accru de l’environnement et des ressources.
Comment s’adapter ?
Si la promesse d’une vie éternelle se concrétise, il faudra que les humains s’adaptent à des âges canoniques, José Luis Cordeiro ouvre le débat : « L'humanité sera-t-elle prête lorsque nous doublerons à nouveau l'espérance de vie de 80 à 160 ans ? Nous nous adaptons, nous nous sommes adaptés, nous nous adapterons ».
Et de souligner d’un optimisme béat : « Selon des futuristes comme Ray Kurzweil, directeur de l'ingénierie chez Google et co-fondateur de la Singularity University, la mort en 2045 sera facultative ».
Mais quelles méthodes pour y arriver ? David Wood a sa réponse : « Le vieillissement biologique consiste en une série de dommages au niveau cellulaire et moléculaire dans l'organisme. La recherche fait des progrès pour trouver des moyens de remplacer, de réparer ou de reprogrammer systématiquement ces dommages ».