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La première "salle de shoot" verra le jour dans l’enceinte de l’hôpital Lariboisière, à Paris (Xe arrondissement), mais pas avant le début de l’année 2016, selon Bernard Jomier, adjoint à la Santé de la mairie de Paris.
L’expérimentation avait été initialement prévue à 200 mètres du site, sur un terrain prêté par la SNCF. Mais devant les inquiétudes et la contestation de plusieurs riverains, la "salle de shoot" a finalement été déplacée dans cet hôpital où son accès se fera par une porte latérale.
Pour l'association Gaïa, qui gérera la future salle, ce nouvel emplacement "permet de remplir les objectifs, en termes de superficie et de localisation, à proximité du quartier de la gare du Nord, fortement impacté par les problèmes de drogue". "On aura une ouverture sur rue, pour faire notre travail de proximité auprès des usagers de drogue", explique le docteur Thomas Dusouchet, coordinateur de l'association.
La grogne des riverains
Les riverains qui avaient vu l’expérimentation de cette "salle de shoot" dans un immeuble, près de son actuel emplacement, semblent satisfaits. "On a déjà eu des soucis avec des toxicomanes qui venaient dans l'immeuble pour trouver la salle de shoot. Certains sont montés jusqu'au sixième étage", explique Berthe Desvages, résidente de l'immeuble.
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Quant aux nouveaux riverains de l’hôpital, la pilule passe tout aussi difficilement. Le président de l'association Parents contre la drogue, Serge Lebigot, rappelle ainsi que "l'hôpital Lariboisière est celui qui accueille le plus de patients aux urgences", et s'inquiète des "risques d'agressions" et "du trafic qui va s'installer autour". "De toute façon, ils iront 5 minutes, 10 minutes, et en dehors de ça ils reviendront devant nos fenêtres, devant nos portes", s’insurge pour sa part une riveraine à Francetv Info.
Début avril, l'Assemblée nationale a adopté en première lecture le principe des "salles de shoot", pendant six ans maximum. Le texte devrait être examiné à l'automne au Sénat.
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