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La Commission européenne a demandé mercredi 27 mai aux Etats membres de l’Union Européenne de prendre en charge sous une période de deux ans 40 000 Syriens et Erythréens en demande d’asile actuellement en Grèce et en Italie ainsi que 20 000 réfugiés.
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Selon les informations du journal Le Monde, la France devrait, pour sa part, accueillir 6 752 candidats à l’asile. Par ailleurs, elle est invitée à recevoir 2 375 réfugiés qui se trouvent hors de l’Europe.
La France serait alors le deuxième pays à devoir recueillir le plus de réfugiés derrière l’Allemagne. La Commission européenne s’engage à financer les pays d’accueil à hauteur de 6 000 euros par réfugiés.
"Un minimum de solidarité"
Le journal rapporte que la Commission Européenne ne parle "toutefois plus de quotas par pays mais d’une clé" définie par rapport à quatre critères bien précis tels que "le nombre d’habitants, le produit intérieur, le taux de chômage, le nombre de demandes d’asile déjà reçues et le nombre de réfugiés déjà accueillis au titre de la protection internationale".
"Nous voulons assurer un minimum de solidarité au sein de l’Union européenne face à l’afflux de migrants et demandeurs d’asile en Méditerranée. Partager un chiffre inférieur n’aiderait pas l’Italie et la Grèce. Mais il n’est pas question que cette mesure soit généralisée", a confié Dimitris Avramopoulos, le commissaire à l’immigration.
Ces chiffres sont une base de discussion pour Paris
"On va examiner la proposition de la Commission. C’est une discussion sur une base ordonnée maintenant", a déclaré un diplomate français à l’agence Reuters. "La France est prête à prendre une part. Elle a toujours accueilli un certain nombre de demandeurs d’asile. Mais il faut que d’autres en prennent plus", a-t-il ajouté.
Si la France se montre collaborative, certains pays de l’’Union Européenne montre une vive opposition comme le rapporte le magazine l’OBS. Le gouvernement britannique à déjà indiqué qu’il ne "s’associerait à aucun dispositif".
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a quant à lui estimé que le projet de Bruxelles était "à la limite de la démence".
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