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Le corps retrouvé dans un champ en Isère en septembre 2019 est bien celui de Khaled Melhaa, selon une information de Paris Match. Ce journaliste franco-algérien était porté disparu depuis le 31 juillet. Le corps du défunt a pu être authentifié grâce à des tests ADN.
"L'ADN était dégradé, mais on peut confirmer que le corps est bien celui de Khaled Melhaa. L'enquête va continuer, mais la porte de l'intervention d'un tiers s'est quasiment refermée", déclare le procureur de la République, Dietlind Baudoin. Une autopsie réalisée sur le corps en septembre n'avait permis de révéler "aucune trace de violence ou d'intervention d'un tiers".
Par ailleurs, la dépouille était "éloignée des voies de circulation et invisible depuis les chemins aux alentours", indique la gendarmerie. Les agents l'ont retrouvé à quatre kilomètres environ de sa résidence secondaire de Chozeau, près de Bourgoin-Jallieu, dans la commune de Villemorieu.
Face à ce décès encore non élucidé, la famille du défunt reste sans réponse. "On attend maintenant des réponses sur les causes et le moment de la mort", déclarait, sur Twitter, sa fille Amel à la suite de cette triste découverte. Agé de 64 ans au moment de son décès, le journaliste avait récemment été diagnostiqué Alzheimer.
Khaled Melhaa : un journaliste engagé
Ami de la victime, l'historien Benjamin Stora salue la mémoire d'un journaliste courageux et politiquement engagé : "Khaled est une figure importante de la lutte contre le racisme, de la mémoire de l’Algérie", déclare-t-il dans les colonnes de Sud Ouest. "Naturalisé français, il avait créé la radio libre, Radio Beur, devenue Beur FM. C’est lui qui le premier dénonce la mort de Malik Oussékine en 1986, à Paris, tué par des policiers à moto lors d’une manifestation étudiante", poursuit-il encore.
Khaled Melhaa avait également participé à la première Marche pour l'égalité, dite "Marche des beurs" en 1983. Opposant politique au pouvoir algérien, il avait travaillé pour les quotidiens Le Monde et El Watan.