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C'est une opération d'envergure qui est prévue à partir de lundi matin. Le ministère de l'Intérieur a annoncé vendredi le démantèlement de la "jungle" de Calais à partir du 24 octobre à 8 heures. Près de 7000 migrants vont être évacués pendant cette opération qui devrait durer une semaine. Un dispositif spécial a pour cela été mis en place, avec 1250 policiers et gendarmes mobilisés.
280 centres d'accueil sur le territoire français
Avec dans un premier temps l'enregistrement des migrants dans un hangar de 3000 m2 réquisitionné par les autorités. A l'intérieur, "quatre files sont prévues : les hommes seuls majeurs, les mineurs isolés, les familles et les personnes vulnérables. Les migrants seront ensuite orientés vers des bus, après avoir émis un choix entre deux régions d’accueil, ils seront alors conduits vers les 280 centres sur le territoire français", précise le site RTL.fr.
Un voyage sous haute-sécurité
La liste des migrants pour chaque centre sera alors envoyée aux préfectures de régions en charge de leur accueil. Lors du trajet vers ces centres, "les véhicules seront géolocalisés et les arrêts ont d’ores et déjà été 'prépositionnés' avec, sur chaque aire d’autoroute, un 'dispositif léger de police ou de gendarmerie' pour éviter tout incident", explique Libération.fr.
Et ceux qui ne veulent pas partir ?
Si le gouvernement ne souhaite pas procéder à des interpellations, sa priorité reste néanmoins la destruction de la "jungle" de Calais. Les migrants qui refuseront de quitter le camp pourraient alors être arrêtés.